Le week-end du 18/19 juin il faisait chaud alors nous sommes restés au frais pour une nouvelle session Teensy recorder ! Au cours de ces deux journées, nos apprentis bricoleurs ont soudé et assemblé les Active Recorder commandés. Si vous ne le connaissez pas encore, il s'agit d'un détecteur et enregistreur d'ultrasons pour faire de la prospection acoustique. L'appareil est à monter soi-même (ou avec un Bruno dans les parages) et il permet aux chiroptérologues de tous niveaux de pratiquer et de se perfectionner dans l’étude acoustique des chauves-souris.
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Ce weekend les adhérents de la CPEPESC Lorraine avaient rendez-vous à Plappeville en Moselle pour participer à l’assemblée générale de l’association. Ce fut l’occasion de revenir sur les actions et événements de l’année 2021 et de discuter des orientations pour 2022. Après un repas partagé, la journée s’est achevée par une visite de la place fortifiée du Mont St Quentin sur laquelle la CPEPESC Lorraine est activement engagée dans la protection des chauves-souris. Un grand merci à tous les bénévoles de l'association !
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Direction l’Alsace pour le second gros chantier de l’année perché à 900m d’altitude dans le massif vosgien.
L’objectif était de sécuriser les différents accès de deux anciens bâtiments militaires utilisés par les chauves-souris en hiver. Deux ouvertures avaient déjà fait l’objet de mesures de protection il y a plusieurs années mais les grilles installées avaient été vandalisées, elles ont donc été réparées et renforcées. Sur les autres ouvertures, l’équipe a installé des grilles sur mesure avec des barreaux horizontaux pour que les chauves-souris puissent passer.
Encore merci à nos bénévoles de choc qui ont partagé avec nous cette aventure ! Merci à L’ONF qui finance la mise en sécurité en partenariat avec le GEPMA Groupe d'Etude et de Protection des Mammifères d’Alsace et le Parc naturel régional des Ballons des Vosges.
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Après une année d’étude, l’inventaire des chiroptères de la zone Natura 2000 de la forêt de Parroy a permis de recenser 15 espèces de chauves-souris, soit 9 de plus que nos connaissances antérieures. Si la Barbastelle d’Europe, le Vespertilion de Bechstein et l’Oreillard roux ont fait l’objet de nombreuses observations, certaines espèces manquent à l’appel comme le Petit et le Grand Rhinolophe.
L’objectif de l’étude était également d’évaluer l’influence de la gestion forestière sur les populations de chauves-souris. Les résultats sont sans appel : plus les arbres sont de grand diamètre, plus le nombre d'espèces est élevé. Cela confirme la littérature existante sur le sujet mais surtout la nécessité de conserver un réseau d'arbres de gros diamètre, dépérissants et morts pour que les chauves-souris trouvent le gîte et le couvert !
Un grand Merci aux 9 bénévoles de la CPEPESC Lorraine qui se sont impliqués dans cet inventaire !
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